• En aura on un jour assez ?

     

    En tant que citoyen ordinaire d'un pays occidental nous avons des conditions de vie inimaginables !


    Inimaginable pour les centaines de milliards d'êtres humains qui se sont succédé sur la terre avant nous. Pour qui survivre, se loger, se vêtir ont été un combat de tous les jours et se soigner, avoir accès à l'éducation: un rêve inaccessible.

    Inimaginable pour 2.6 milliards d'habitants qui en 2010 vivent avec moins de 2 dollars/jour.

    Inimaginable probablement pour les générations à venir qui regarderont avec colère l'égoïsme et la cupidité sans fin dont nous avons fait preuve en saccageant la planète pour jouir d'un siècle de sur-consommation.

     

    Nous mangeons à notre faim. (Un tiers de notre nourriture finit même à la poubelle)

    Nous avons de l'eau potable à volonté (même pour tirer la chasse d'eau...)

     Nous sommes logés et chauffés.

    Nous avons accès à l'éducation et à des soins.

    On a l'espérance de vie la plus élevée jamais eue.

    Nous comptons parmi les gens les plus privilégiés de l'histoire de l'humanité, et pourtant on en veut plus, toujours  plus, plus d'argent, plus de croissance, plus de pouvoir d'achat...

     

     

    On a largement plus que le nécessaire pour profiter de la vie. Il suffit de réaliser que ce n'est pas une course sans fin aux bien matériel qui nous rendra heureux.




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  • Commentaires

    1
    laurent061
    Mardi 29 Mars 2011 à 11:43

    C'est bien vrai tout ca.

    malheureusement, c'est ce qui se passe dans chacune des civilisations qui ont précédé avant nous. dès qu'on s'ecarte de la nature au moment ou l'on perd le lien avec elle et que nous devenons une civilisation guerrière( car c'est une vraie guerre qui s'opère en ce moment même) c'en est fini de nous. seules les civilisations dites primitives qui gardent ce lien sacré avec la nature sont toujours debout après des millenaire.

    Toutes les civilisations ont toujours suivi le schéma croissance maturité declin.

    c'est ineluctable. ensuite à l'échelle de la vie d'un homme on peut se rendre compte comme tu dis que le bonheur n'est pas une course à la possession et vivre une vie heureuse mais je ne me fais pas d'illusion qur l'espèce humlaine malheureusement.

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